Contrairement aux idées reçues, les conséquences des changements hormonaux qui s’opèrent à la ménopause (fatigue, insomnie, bouffées de chaleur, douleurs articulaires, émotions à fleur de peau…) pourraient être évitées. Vivre un deuxième printemps au moment de la ménopause ? C’est possible grâce à la médecine chinoise, qui s’appuie sur l’énergie du yin et du yang. Découvrez ce qu’il faut savoir pour rééquilibrer votre organisme, et passer le cap des inconforts avec sérénité !
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Ménopause : ses conséquences sur l’organisme
Un processus naturel
L’arrêt des règles marque l’entrée dans la ménopause proprement dite. En cause, l’interruption progressive de la production d’œstrogènes et de progestérone, hormones sécrétées par les ovaires au cours du cycle menstruel. Les hormones ont une action sur l’ensemble de l’organisme. On sait par exemple que lors d’une baisse hormonale soudaine, les récepteurs d’œstrogènes du cerveau sont affectés, d’où des répercussions possibles sur les capacités cognitives et la mémoire.
Deux étapes marquent la transformation hormonale, qui s’accompagne de certains désagréments bien connus. Ces inconforts, plus ou moins forts, plus ou moins passagers sont le signe de l’interruption des fonctionnalités hormonales. Bien que naturels, il est inutile de les supporter sous prétexte qu’ils font partie de la vie féminine. D’autant plus que la transition ne se fait pas du jour au lendemain, on a donc tout le temps de s’y préparer !
Étape 1 : la périménopause
C’est la période de transition qui précède l’arrêt définitif des règles. En moyenne, les premiers signes du changement apparaissent autour de 45 ans, et peuvent persister jusqu’à 52 ans. Ils précèdent la ménopause de 3 ou 4 ans. En voici quelques-uns :
- Cycles irréguliers
- Mal-être, instabilité émotionnelle
- Bouffées de chaleur
- Transpirations nocturnes
- Changement d’humeur
- Troubles du sommeil
La périménopause peut durer de 4 à 8 ans avant l’arrêt définitif des règles.
Étape 2 : la ménopause
L’âge moyen d’arrêt de fonctionnalité des ovaires intervient aux alentours de 51 ans. Par convention, on estime qu’une absence de règles depuis un an signe l’entrée dans la ménopause ! 3 femmes sur 4 peuvent souffrir de symptômes gênants, parfois jusqu’à 7 ans après l’arrêt des règles (c’est une moyenne). Parmi eux :
- Prise de poids
- Bouffées de chaleur
- Transpiration nocturne
- Sécheresse vaginale
- Irritabilité
- Troubles du sommeil
- Baisse de libido
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Énergie : la lecture du corps selon la médecine chinoise
Les notions de base
La représentation de l’être humain dans la médecine chinoise est un peu déroutante, car elle fait intervenir les notions de yin, de yang, et de jing, qui désignent simplement des énergies dans le corps. La médecine traditionnelle chinoise, née il y a plus de 2500 ans, est totalement différente de notre système scientifique moderne. Pourtant, elle mériterait d’être mieux comprise, car elle est très efficace pour soulager les inconforts de la ménopause.
Le jing
Voyons la structure du corps humain sous l’angle de l’énergétique chinoise. Le jing correspond à l’aspect constitutionnel du corps physique. Il s’agit d’une substance invisible et immatérielle qui est liée à la fertilité, chez l’homme comme chez la femme. C’est la trame de fond, le terrain, sur lequel s’exprime toute vie. C’est aussi une réserve d’énergie utile en cas de maladie, de grande fatigue, ou d’effort intense. À ce moment-là, le jing se transforme en un capital énergétique qui va servir d’étincelle à tous les métabolismes.
Chez la femme, le jing est en relation avec la capacité à avoir ses règles et à donner la vie.
Le yin
L’énergie yin correspond au corps physique, à la forme corporelle, et à tout ce qui compose l’organisme de manière tangible, comme le sang par exemple. Tout ce qui possède une structure dans l’organisme (les os, les cartilages, les tendons, etc.) est considéré comme yin. Les organes aussi en font partie. L’énergie yin est froide par nature.
Le yang
À l’inverse du yin, l’énergie yang correspond à l’aspect métabolique (source de toutes les transformations), et au côté fonctionnel de l’organisme. Tout ce qui est actif et dynamique dans le corps (comme le mouvement) appartient au yang. L’énergie yang est chaude par nature.
Équilibre yin yang : la clé de voûte de tous les phénomènes
Carence en yin et excès de yang
Selon la médecine chinoise, les cycles physiologiques sont programmés pour qu’aux environs de 49 ans chez la femme le yin et le jing diminuent progressivement. La fertilité et la capacité à avoir ses règles diminuent petit à petit, jusqu’à la disparition complète des menstruations et donc l’infertilité totale.
Cette carence de yin entraîne un déséquilibre entre le yin et le yang. Ce dernier devient alors prépondérant. Or, par nature, le yang est de nature chaude. Si cette chaleur s’accumule, elle va avoir tendance à se manifester en surface et en haut du corps. C’est ce qui va induire les bouffées de chaleur et les transpirations spontanées.
En fonction de l’organe touché par ce mécanisme, on pourra souffrir de palpitations, d’anxiété ou d’insomnie si c’est le cœur qui est touché, ou bien d’irritabilité, de colère, d’un état dépressif si c’est le foie. Ou encore d’une baisse de libido, de sécheresse vaginale, ou de troubles urinaires, si ce sont les reins.
En énergétique chinoise, on tient compte de l’arrêt de la fonctionnalité hormonale et de ses répercussions sur l’ensemble du corps.
Vide de jing pour couronner le tout !
Le plus souvent, la ménopause consiste en une carence de yin et un excès relatif de yang. La cause sous-jacente de ce phénomène ? Le vide de jing ! Dans sa fonction de réserve d’énergie, le jing est du domaine du yang. Sa carence induit un vide de chaleur (yang). Paradoxalement, avec les bouffées de chaleur et les transpirations, on se retrouve avec les mains et les pieds froids, des douleurs lombaires ou des douleurs articulaires !
Dernière conséquence de ce vide de jing : le feu digestif n’est plus aussi bien soutenu. Une énergie yang déficiente (en vide) perturbe le fonctionnement du système digestif, qui a besoin de chaleur pour bien digérer, assimiler et éliminer. D’où potentiellement de la fatigue, des troubles du transit, des ballonnements, etc.
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Passer le cap de la ménopause : les armes de la médecine chinoise
Pour lutter contre les désagréments de la ménopause, on rétablit l’équilibre entre le yin (la structure, le froid qui sont en déficience, en vide) et le yang (tout ce qui est fonctionnel, chaud, en excès relatif). C’est le rôle de l’acupuncture, des plantes chinoises et de l’alimentation.
La sagesse taoïste insiste sur l’importance de préserver une bonne santé le plus longtemps possible. La perte de sang qui s’arrête au moment de la ménopause a justement pour effet de prolonger la vie ! Le corps fait naturellement les ajustements nécessaires pour ralentir le processus de vieillissement, ce qui mène à un nouvel équilibre. Une nouvelle énergie yang (chaleur) émerge. Elle doit juste être maitrisée pour ne pas se transformer en feu.
La ménopause est encore associée au vieillissement, ce qui est paradoxal ! Étant donné que le jing et le yin (sang) ne sont plus gaspillés tous les mois, l’énergie qui en résulte accroit notre potentiel. Le corps rend disponible ce qui était utilisé auparavant pour rester fertile ! La ménopause est qualifiée de « deuxième printemps » car elle nous laisse l’opportunité d’un nouveau départ (sans les désagréments, si vous faites appel à la médecine chinoise 😊).
Sources et biblio, pour aller plus loin ⬇️
Ménopause et diététique chinoise
Rôle du récepteur ß dans les comportements sociaux et émotionnels
https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2021/02/msc200289/msc200289.html
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